Ma forêt dans les médias

Critiques & mentions

Dans Ma forêt, [Antoinette Rychner] mène une expérience littéraire pour nous inviter à repenser nos organisations familiales et sociales. (…) Elle n’a pas peur de nommer, de malaxer les mots, de dire l’écoulement des humeurs. Les corps semblent au diapason du paysage. (…) Le texte prend de nombreux risques, sans fléchir. Il nous rappelle que nous n’avons pas à avoir honte de notre vie organique. (…)
Charnel et visionnaire.

Julien Burri, Le Temps, 14.12.25

De la dystopie [roman Après le monde, 2020], l'autrice passe à l'uchronie : il s'agit de réécrire des temps anciens, fondateurs. (…) Un récit sauvage et sans filtres, qui parle néanmoins de civilisation – nature n'exclut pas culture.
(…) Le sexe est vécu sans restrictions ; on peut coucher sans aimer, coucher sans concevoir, expérimenter sans limites, choisir de devenir mère ou de s'en abstenir.
(…) C'est brillant, poétique, féministe.

Julie Seuret, Le Quotidien jurassien, 16.10.2025

Antoinette Rychner réussit à créer une culture complexe à laquelle on croit, et qui fait que cette question de l’enfantement, privilège et risque, servitude et réussite, nécessité et choix, éminemment concrète, se retrouve au centre des questions que le roman met en tension : l’organisation sociale et l’équilibre des pouvoirs.
(…) La plupart des personnages sont ambivalents. D’autres gardent leur part de mystère, mais tous existent avec force.
(…) Ma forêt est un roman inattendu et très réussi, à la narration prenante et à la langue intense, pleine d’humour.

Sébastien Omont, En attendant Nadeau, 03.10.2025

Difficile de dire si l’intrigue de ce livre fascinant se déroule à la préhistoire ou dans un futur très, très lointain duquel toute technologie aurait disparu. Dans cette œuvre à mi-chemin entre science-fiction écoféministe et conte philosophique, (…) tantôt poétique, tantôt drôle, tantôt crue, qui relève aussi bien de l’utopie que de la dystopie, il est question de menstruations, de régulation de la sexualité, de prise en charge des enfants et de la manière dont une société prend, collectivement, des décisions.

Nicolas Heiniger, ARCInfo, 22.08.25

Corps féminin et procréation, relations femmes-hommes, au vivant, à la magie… Autant de sujets abordés par la dystopie préhistorique d'Antoinette Rychner, Ma forêt (Fugue), qui met en scène un néolithique fantasmé.

Mention par Souen Léger dans Rentrée littéraire 2025 : les jeux sont faits, Édito de Livres Hebdo, 30.06.2025

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